[1] Mettant sous les yeux de tous les réalisations stupéfiantes obtenues par la Science, il (cet immense bouleversement économique) s’accompagnait d’une admiration de plus en plus vive pour celle-ci, d’une espérance de mieux en mieux fondée sur ses destinées, d’une foi de plus en plus profonde dans la conviction qu’a elle seule était réservée la mission de rebâtir le monde.

Les religions traditionnelles voyaient progressivement diminuer le nombre de leurs fidèles. – Pierre Rousseau, L’histoire de la Science, page 524.

[2] … Par sa beauté et sa richesse que nous révèle la science, de l’infiniment petit à l’infiniment grand, et par le pouvoir que nous acquérons sur elle, la rendant docile à nos volontés, la matière a pour nous plus d’attrait, Elle nous enthousiasme, nous fascine, en même temps qu’elle nous est familière… – Science et Matérialisme, Recherches et Débats, Cahier N^o 41, page 9.

[3] … Cette connaissance empirique pouvait se formuler sans parler de Dieu ou de nous-mêmes… – Cf. Werner Heisenberg, Physique et Philosophie, page 79.

… Pour un scientiste, du moment qu’on s’est accordé à soi-même la supposition, soi d’une certaine quantité immuable d’ énergie, on a de quoi interpréter intelligiblement tous les phénomènes astronomiques, physiques, biologiques psychologiques et sociaus. La supposition d’une providence devient inutile. Le monde est «une force» qui va, sans poursuivre aucun but, par le simple développement de ses puissances intimes. – André Cresson, Bergson, PUF, page 12.

[4] Xem Lecomte du Noüy, L’homme devant la Science, đoạn VII: Les responsabilités, từ trang 202 đến 233.

[5] … Progressivement l’Eglise devint une vaste machine administrative, jalouse de ses prérogatives et de son autorité. Convaincue de son infaillibilité, même en ce qui ne concernait pas le dogme. Aussi, quand des individus se rencontraient qui osaient penser en dehors d’elle, les considérait-on d’un œil soupçonneux. Quand en plus, ils étaient géomètres et prétendaient que contrairement à la doctrine établie, c’était la terre qui tournait autour du soleil, de suspects on les brûlait… – Lecomte du Noüy, L’Homme devant la Science, page 213-214.

[6] … C’était bien, tout d’abord contre les prètres, qu’ils s’élèvent et non contre la religion, contre l’idée de Dieu. Progressivement au cours du XIX è siècle, le nombre de ceux qui firent de la science un argument contre la religion elle-même augmenta. – Ib. 216.

[7] Le monde n’est qu’un agencement mécanique, réductible à un système d’équations différientielles. – Pierre Roussau, L’Histoire de la Science, page 524.

… Comme le dit Mach en sa mécanique: «Les Encyclopédistes français du XVIII è siècle imaginaient qu’ils n’étaient pas éloignés d’une explication définitive du monde par des principes mécaniques et physiques; Laplace concevait même un esprit apte à prédire les progrès de la nature pour toute l’éternité, si seulement on donnait les masses et les vitesses. – W. Dampier, Histoire de la Science, page 248–249.

[8] Les premiers vivants furent des «monères», cellules sans noyaux semblables aux chromacées actuelles. De ces organismes primitifs, ont dérivé par évolution les organismes plus complexes jusqu’à l’homme.

L’évolution est mécanique et chimique. Elle repose sur l’adaptation au milieu, l’hérédité des caractères acquis et la sélection naturelle. – René Sudre, Les Nouvelles énigmes de l’Univers, page 15.

[9] Les Encyclopédistes français du milieu et à la fin du XVIII è siècle allèrent plus loin et soutinrent que l’homme n’était corps et âme, qu’une machine… – W. Dampier, Histoire de la Science, page 427-428.

[10] L’homme cessait d’être une exception, il reprenait sa place dans une série dont il n’était que le terme le plus perfectionné (Philosophie de Hoeckel). – René Sudre, Les Nouvelles Enigmes de l’Univers, pages 14.

[11] Réflexes conditionnels de Pavlov (ou réflexes conditionnés).

… II (Pavlov) montra que… ce que nous croyons être notre volonté, notre intention, notre libre-arbitre, n’était qu’un système de réflexes conditionnels lentement acquis au cours de ce dressage qu’est l’éducation. – Pierre Rousseau, Histoire de la Science, p. 684.

… Định Luật Pavlov đã được các nhà cầm quyền Cộng sản khai thác triệt để để thu phục và chi phối con người.

[12] Théorie de la conscience épiphénomène.

[13] … Théorie de Taine pour qui la connaissance ne provient que des sensations et qui, en dernière analyse, ramenait tout à des mouvements de molécules.

cf. Mary Lecomte du Noüy, De l’Agnosticisme à la Foi, page 59.

…La plus grande partie de sa carrière (Loeb 1859-1924) gravita autour de cette idée centrale: prouver que les phénomènes psychiques, peuvent s’expliquer par des mouvements ou des modifications de la substance de la cellude. (Pierre Rousseau, L’Histoire de la Science, p. 680.)

Le postulat de la conscience épiphénomène dénie toute réalité à la conscience. Celle-ci ne serait qu’un reflet ou une ombre sans aucune action possible sur le comportement de l’individu. Ce sont des biologists (Huxley, Maudsley, le Dantec, Soury, Delbet, G. H. Roger) qui ont adopté cette thèse, laquelle réduit la psychologie à n’être qu’une dépendance de la physiologie.

André Lamouche, La destinée humaine, page 233.

[14] Pour les théories anthropogiques et sociologiques qui nous convient à voir, suivant les idées de Taine, et dans les individus et dans les groupes sociaux, des produits de l’action concourante des hérédités, et du milieu de sorte que tout se fait chez les uns et chez les autres par le jeu de ces trios facteurs, la race, le milieu et le moment. (Bergson (PUF), page 14.)

[15] «Le magnifique système du soleil, des planètes des comètes»… fut employé au XVIII è siècle comme base d’une philosophie mécanique et remplaça l’atomisme des Aciens, comme point de départ d’un matérialisme. –  W. Dampier, Histoire de la Science, page 226.

[16] … L’homme est regardé comme une machine selon les définitions de la mécannique. – Ib. 426.

[17] Descartes, Leibniz, Lavoisier nous ont appris que la matière et ses lois ne diffèrent pas dans les corps vivants et dans les corps bruts: ils nous ont montré qu’il n’y a au monde qu’une mécanique, qu’une seule chimie, commune à tous les êtres de la nature.

 (Science expérimentale, Paris. Baillère, page 178 – 182).

 (Pierre d’Angkor, Les forces blanches et les forces noires dans le monde, Paris Adyar Page 76)

[18] Le monde n’est qu’un agencement mécanique réductible à un système d’équations différentielles. – Pierre Roussau, Histoire de la science, page 524.

[19] La nature nous apparait comme un noble édifice à la base duquel règnent les phénomènes mathématiques, qui se couronne par les phénomènes de la vie psychologique, morale et sociale et dont les étages intermédiaires sont constitués par les phénomènes physiques, chimiques et biologiques.

 Pierre Rousseau, Histoire de la Science, page 623.

[20] On réduisit tous les phénomènes à des mouvements apparents ou cachés. C’est sous la forme d’un mécanisme universel que le matérialisme s’est finalement établi dans les sciences de la nature.

 René Sudre, Les Nouvelles Enigmes de I’Univers, page 24.

[21] Laplace pensait qu’un esprit assez habile pourrait calculer tout le passé et l’avenir de l’univers à partir de la connaissance de sa configuration instantanée et des vitesses de ses masses composantes.

A chaque pas en avant, cette surestimation des possibilités du mécanisme devint un trait accusé de la pensée contemporaine. ( W. Dampier, Histoire le la Science, p. 382.)

[22] ... Au font, se disait-on, il n’y a dans l’ univers, qu’une seule espèce d’énergie, l’énergie mécanique qui par ses transformations, donne lieu à toutes les autres espèces. Et comme la mécanique est, elle-même, justiciable de I’analyse mathématique, il s’ensuit que tout l’univers est explicable mécaniquement, sans faire intervener Dieu, ni principe surnaturel. C’est la doctrine mécaniste.

 W. Dampier, Histoire de la Science, page 600.

[23] L’empereur (Napoléon): «M. Laplace, on me dit que vous avez écrit ce gros livre (La mécanique céleste) sur le système de l’univers, sans même mentionner son créateur.» Laplace: «Je n’avais pas besoin de cette hypothèse-là.» ( W.Dampier – Histoire de la Science – p.23.)

[24] Dieu n’était plus l’hypothèse dont les géomètres pouvaient se passer mais la notion pernicieuse qu’il fallait interdire à l’humanité, si l’on voulait la render sage et heureuse.

 René Sudre – Les Nouvelles Enigmes de l’univers – page 14.

[25] Elle (la religion) est I’opium du peuple.

 K. Marx – Contribution à la critique de la philosophie du droit de Hegel – page 84.

 cf. Duré, Encyclopédie des citations – page 330.

… Malfaisante par son illusion fondamentale, la religion l’a encore été par son rôle d’instrument aux mains des classes possédantes, dans les sociétés qui se sont succédées au cours de l’évolution historiques. Sous la promesse fallacieuse d’un bonheur futur, en un monde supra humain, on a maintenu les masses laborieuses dans la passivité et la résignation. La religion a done freiné l’évolution et nui gravement à l’humanité, par elle, on a endormi les masses; la religion c’est l’opium du peuple, l’obstacle le plus néfaste au progrès du monde. ( François Dufay M. E. P. En Chine L’Etoile contre la Croix – page 52-53.)

[26] La science réclame aujourd’hui à la fois la direction matérielle, la direction intellectuelle et la direction morale des sociétés.  (Marcelin Berthelot) – René Sudre – Les Nouvelles Enigmes de l’Univers – Page 29.

… To science, pilot of industry, conqueror of disease, multiplier of the harvest, explorer of the universe, revealer of nature’s laws, eternal guide to truth: (Inscription of the national academy of Science.)

 C. Paul Mc. Carle, Ph. D. – The Physical World Introduction, p.1.

[27] Les sources allemandes du matérialisme – cf. René Sudre. Les Nouvelles Enigmes de l’Univsers – page 15

[28] Fichte, Schelling et Hegel avaient régné dans le 1er tiers du siècle. – Ib. page 16.

[29] Les disciples les plus radicaux de Hegel s’appliquaient à libérer l’intelligence humaine de la théologie et prêchaient même l’athéisme. – Ib. page 16.

[30] Dès 1835, Strauss avait publié sa «Vie de Jésus» où par critique sévère des texts, il faisait reprendre sa figure humaine au Sauveur du Monde.

René Sudre – Les Nouvelles Enigmes de l’univers – page 16.

[31] Il invitait à substituer au Christ historique, l’humanité divinisée. – Ib. 16.

[32] L’espèce dans sa plénitude s’incarnant dans une individualité unique serait un miracle absolu, une suppression arbitraire de toutes les lois et de tous les principes de la réalité serait en fait la Fin du monde…

… On ne peut plus penser l’histoire; elle est sans but, ni sens; l’incarnation et l’histoire sont absolument incompatibles; quand la divinité elle-même entre dans l’histoire, l’histoire cesse – Mais si malgré tout, l’histoire poursuit son cours comme devant, alors la théorie de l’Incarnation est réfutée par l’histoire même dans les faits. – Ludwig Feurbach, Manifestes philosophiques PUF – page 15-16.

[33] Feuerbach émettait le même vœu (substituer au Christ historique, l’humanité divinisée) après avoir proclamé que l’âme n’est pas distincte du corps et que la nature ignore les miracles.

 René Sudre – Les Nouvelles Enigmes de l’univers – page 16.

[34] Sans phosphore pas de pensée. – René Sudre, Les Nouvelles Enigmes de l’univers – page 16.

[35] L’homme est plus bête qu’ange… Entre la pensée et le cerveau, il y a le même rapport qu’entre la bile et le foie, ou entre l’urine et les reins. – Ib. – page 16.

[36] Les spiritualistes français, disciple de Maine de Biran, Jouffroy et Victor Cousin… s’émeuvent de cette atteinte à la religion et à la morale… Cette vigoureuse réplique n’empêcha pas la vague matérialiste grossie de l’œuvre de Hœckel, de déferler sur la France, après ses revers de 1870. – Ib.16.

[37] Sa première découverte fut que l’humanité traverse trois états, l’état théologique, l’état métaphysique, l’état scientifique ou «régime définitif de la raison humaine».

 René Sudre – Les Nouvelles Enigmes de l’univers – page 17.

[38] Un autre caractère de la doctrine de Comte est d’interdire toute recherche des causes premières et des causes finales. – Ib. 17.

[39] L’esprit a mieux à faire que de se livrer à des spéculations qui ne sauraient améliorer la condition humaine. – Ib. 17.

[40] Il doit travailler sur le réel, c’est le sens du mot «positif», antithèse de chimérique. – Ib.17.

[41] Comte y ajoute une série d’opposition: l’utile à l’oiseux, le sûr au problématique, le précis au vague, le possitif au négatif, c’est-à-dire au désorganisé, le naturel au surnaturel enfin le relative à l’absolu. – Ib. 17.

[42] Tout est relatif, voilà le seul principe absolu, proclamat-il dès 1817. – Ib. 17.

[43] On remarque le passage de la science de la vie, à la science de la société sans l’intermédiaire attendu de la psychologie. Cette lacune est volontaire et signifie que dans la science de l’esprit l’auter (Comte) n’admet pas l’observation interne qu’il appelle une absurde hallucination. – Ib. 18.

[44] Wundt ratacha complètement la science de l’âme à la physiologie. Pour la rendre aussi explicative, il lui imposa non seulement l’expérimentation mais la mesure. La mesure des sensations avait déjà donné lieu à de curieuses recherches de Weber et de Fecher. Pour le toucher, pour l’effort musculaire pour la température, pour le son, pour la lumière, ils avaient trouvé que la sensation ne croît qu’en raison arithmétique. Alors que l’excitation croît en raison géométrique. De plus chaque sensation possède un seuil qu’on peut mesurer. – Ib. 23.

[45] A là fois subjective et objective, la méthode restait toujours expérimentale. Comment étudier les faits mentaux au dehors? Par l’étude des passions, des langues, des évènement historiques, enfin la médecine quand elle traite des maladies de l’esprit. La psychologie devait encore se constituer avec le secours de la zoologie…

Elle ne devait pas se limiter à l’homme blane, adulte et civilisé mais s’étendre aux hommes de toutes races, aux primitifs et aux enfants.– Ib.23.

[46] Max Otto refers to a psychologist who preached that the essential nature of man can be discovered by a study of monkeys: «The proper study of mankind is monkey, because man was monkey at one time… Instead of understanding man in terms of what he may become, he is to be understood in terms of what he was.»

Science and the moral Life – page 33. New York, New American Library 1955.

S. Radhakrishman and P.T.Raju. The concept of man – page 23.

[47] Trong sách này, chúng ta sẽ có nhiều dịp bàn tới học thuyết tiến hóa.

[48] cf. Pierre Rousseau – Histoire de la Science – Đoạn: 1900 ou la Révolution scientifique từ trang 688 đến 748.

[49] … Combien différente de celle de Berthelot, de Kelvin, de Helmholtz, de Claude Bernard et de Hœckel, apparaît en effet notre science contemporaine, fulgurante, tourmentée, raccrochée à on ne sait quoi dans le vide, toute pétrie de contradiction, faite d’éclairs et de fumée, d’intuitions géniales et de travaux collectifs avançant en vacillant vers un but inconnu, comme un géant tombé subitement aveugle. Avec quelle ardeur, les savants ne semblent-ils pas avoir pris pour tâche de démolir ce qui faisait justement l’orgueil de leurs prédécesseurs, matérialisme, déterminisme, évolutionnisme.

Pierre Rousseau – Histoire de la Science, page 712-713.

[50] Roentgen venait de découvrir un phénomène absolument nouveau dont rien dans la physique classique ne pouvait donner l’idée. Les savants soupçonnaient alors que la science pourrait bien recéler encore des coins inexplorés, et Millikan put avouer: nous commençâmes tous à voir que les physiciens du XIX è siècle s’étaient pris un peu trop au sérieux, et que nous n’étions pas allés aussi loin que nous pensions dans l’étude de l’univers. (Pierre Rousseau – Histoire de la Science, page 693.)

[51] Planck et la théorie des quanta: E = hv.

E : énergie émise

H : constante de Planck, sa valeur dans le système C.GS.

6, 55.10^-27

v : fréquence de la radiation.

Cf. Les secrets de l’atome – Editons – René Kister, page 29 – 30.

[52] … Nature granulaire de tout notre univers… Après la matière, ce fut le tour de l’électricité, granulaire également; puis celui de l’énergie elle-même, avec les admirables travaux de Planck… Mais ce n’était pas encore sufisant. Voici que Louis de Broglie, suivi de Schrödiger et par bien d’autres «granularise» la lumière.

L’homme devant le Science – page 23-24

… cf. de l’Agnosticisme à la Foi, page 147: la démonstration «granulaire du temps» de Lecomte du Noüy.

[53] Pierre Curie (1859-1606) và vợ là Marie Selodowska (1867-1934) mà ta thường gọi là bà Marie Curie. Con gái: Irène Curie (1897-1956) và con rể Fredéric Joliot (1900– ) tưởng cũng nên nhắc nguyên gia đình Curie đã đoạt tất cả 5 giải thưởng Nobel về khoa học.

[54] … Un corps simple, le radium dégageant un autre corps simple l’hélium et se transformant en un troisième corps simple le radon… (Cf. Pierre Rousseau – Histoire de la Science – p.722)

[55] L’aluminium, bombardé par les corpuscules alpha se transmuant en phosphore radioactif, en radiophosphore, puis ce phosphore se désintégrant comme une substance radioactive naturelle et se transformant peu à peu en cilicium inerte. (Ib.785.)

[56] Théorie formulée par Albert Eintein en 1905 et destinée à montrer que la réalité extérieure était formée d’un espace-temps indissociable, notion rendant caduques les conceptions utilisant un temps et un espace «absolus».

Jean E. Charon – La Connaissance de l’Univers, page 187.

[57] … Les nouvelles formulas de transformation établies par Einstein pour rendre compte de la constance de la vitesse de la lumière suggérèrent à Minkowski de prendre, pour définir l’espace, la relation ds² : dx² + dy² + dz² – c₂dt₂

(c: vitesse de la lumière)

Dans cette expression, on voit s’incorporer aux éléments géométriques, deux éléments physiques.

Les secrets de l’atome – Edition Réné Kister, page 29.

[58] Une année contenant 31558.000s, une année lumière correspond à 946.300.000.000.000 km…

«1 km lumière»: 0,0000034s etc…

G. Gamow. Un, deux, trois…l’infini, page 68.

[59] E: Energie (năng lực)

M: Masse (khối lượng vật chất).

C²: Bình phương tốc lực ánh sáng.

[60] …Une masse «courbe» le cadre d’espace-temps où elle est plongée et c’est cette courbure qui va entrainer les forces gravitationnelle entre masses matérielles.

J.E.Charon – La connaissance de l’Univers. page 187.

[61] Ainsi la matière qui semblait, si familière, résistante et éternelle aux matérialistes du XIX è siècle, est devenue incroyablement complexe; elle est dispersée sous forme de très petites électrons dans les vastes espaces vides des atomes ou dans les groupes d’onde qui de façon ou d’autre, les pénètrent; de plus elle s’évanouit en radiation. (W. Dampier – Histoire de la Science, p.563.)

[62] Einstein devait… formuler ainsi pour la gravitation une loi qui, sur le plan théorique, était fondamentalement différente de celle de Newton.

J.E. Charon – La Connaissance de l’Univers, page 187.

[63] … Car le plus exorbitant dans la nouvelle ère atomique, c’est que nous sommes sûrs, quelle que soit la transcendence de nos anticipations, d’être toujours inférieurs à la réalité. Par l’énergie nucléaire, des armées de kilowatts déferleront sur la planète pour transmuter les peuples, écraser les hiéarchies et passer de l’esclavage à la splendeur en court-circuitant les siècles.

Toute la structure politique, sociale, économique actuelle est marquée à mort, dépassée par l’idée d’abondance, et le rêve de l’abondance déclassé à son tour par les nouveaux idéaux sociaux et techniques qui naîtront. (André Labarthe – Portrait de l’Univers – Editions René Kister – page 74.)

[64] Theo Rutherford: nguyên tử có thể so sánh với một hệ thống thái dương hệ nhỏ.

- Có nhân ở giữa.

- Có âm điện tử quay quanh trên quĩ đạo tròn.

[65] Bohr thì cho rằng: điện tử chạy trên nhiều quỹ đạo tròn kể từ trong ra ngoài là K, L, M, N, O, P, Q.

[66] Sommerfield cho rằng quỹ đạo có hình bầu dục và mỗi quỹ đạo lại chia thành nhiều tầng phụ ellipse khác (s, p, d, f) – mà thực ra những quỹ đạo ellipse ấy lại di động luôn để vẽ thành 1 hoa thị (En réalité les orbites elliptiques des électrons ne sont pas fixes. L’orbite elle-même tourne lentement des son plan en décrivant une rosette…). – Les secrets de l’atome – p.70.

[67] Le principe primitif de l’exclusion (de Pauli) admettait que deux électrons tournent dans la même orbite. Le spin et le moment magnétique de l’électron n’étaient pas encore découverts. – Les secrets de l’atome –  page 74.

[68] Le principe modifié de l’exclusion, rendu nécessaire par la découverte du moment magnétique de l’électron postule que les deux électrons doivent tourner en sens inverse et se mouvoir sur deux orbites différentes. (Les secret de l’atome – p.74.)

[69] Atoms, nuclei, and «fundamental particles» in general are hypotheses of greater or lesser usefulness.

David Halliday – Introductory Nuclear Physics, p. 4. Cf. L’homme devant la science – page 236.

[70] … Pour être plus clair, on peut dire que l’électron est une onde de probabilité.

L’homme devant la science – page 236.

… L’atome de Schroedinger est un «nuage de charges électriques», dans lequel vibre un brouillard d’énergie»… Tous les modèles d’atomes que l’homme peut imaginer même s’ils se trouvent dans les gros traités avec des sinus et des cosinus, des alphas et des omégas, ne sont que des comparaisons. Mots et images sont vains, la formule seule subsiste, détachée de tout ce qui est humain, elle ne fait entrer en jeu que des symboles abstraits. (Dr. F. Kahn – Le livre de la nature – page 47-48.)

[71] Associer dans tous les cas l’onde à la particule, qu’il s’agisse de la lumière ou de la matière, telle fut l’idée géniale qui guida l’illustre savant (Louis de Broglie)… non seulement le photon, ce rival de l’ancienne onde, voyait entériner ses avantages, mais des particules aussi matérielles que le proton et l’électron recevaient une onde comme ange gardien, chargée de piloter chacun d’eux…

La barrière qui séparait le monde des radiations, de celui de la matière était abattue.

Pierre Rousseau – Histoire de la Science, p.776.

[72] II n’y avait plus désormais qu’un seul code régissant l’univers, qu’une seule entité élémentaire dans la nature, entité à double face qu’il était tantôt plus commode de baptiser onde, tantôt plus commode de baptiser particule. (Pierre Rousseau – Histoire de la Science, page 777.)

[73] Les axioms des mathématiques comme «le plus court chemin d’un point à un autre est une droite» ou comme «La somme des angles d’un triangle est égale à 1800 », ne sont vrais que dans un monde «droit». Mais ils ne sont plus exacts ni pour notre Terre sphérique, ni pour un espace courbe.

Dr. F. Kahn – Le livre de la Nature, page 21.

[74] Georges Lemaître avait exposé, avec une rigueur impeccable la théorie d’un univers en expansion… (Eddington) constata que Lemaître avait prédit le phénomène observé par Hubble et que la fuite des nébuleuses trahissait une expansion de l’univers.

Pierre Rousscau – Histoire de la Science, p.769.

[75] À l’image de la vie ou la multiplicité des causes engendre des conséquences imprévisibles, la pensée moderne est envahie par l’aléatoire… Contredisant la célèbre formule de Laplace qui demandait, pour connaître le monde dans son avenir, d’être informé des positions et des vitesses de tous les atomes de l’univers, Heisenberg nous indique qu’il nous est impossible de connaître à la fois, avec une précision illimitée, positions et vitesses des objets du monde autour de nous…

Ainsi les lois à petite échelle et les lois à grande échelle ne sont plus les mêmes et la science se divise en une macrophysique (la macrophysique commence à l’échelle des objets qui nous sont immédiatement perceptibles) et une microphysique, cette dernière seule correspondent à la science, des sièeles passés: le grand et le petit sont des pôles totalement différents que relie un des axes les plus importants de notre connaissance. (Portrait de l’Univers – page 81.)

[76] Dans la plupart des choses que nous faisons, nous adoptons des points de vue contradictoires. Nous insistons tantôt sur un point de vue, tantôt sur le point de vue contraire, mais à chaque fois non seulement, nous avons fail une oscillation, mais nous avons, progressé (Hegel).

… Notre connaissance s’organise sur des «axes de connaissance». Pour étudier un phénomène, nous nous référons alternativement à la matière et à l’énergie, à la vibration et à l’agitation, à l’ordre et au désordre, à l’action et à la communication, au continu et au discontinu etc…nous oscillons sans cesse entre ces pôles extrêmes à chaque balancement de notre pensée, la connaissance que nous avons du phénomène s’est élevée.

Ainsi se réalise une connaissance en spirale dont Hegel a décrit le mécanisme.

Portrait de l’Univers – page 75.

[77] Le conclusion d’Einstein: la matière modifie la structure de l’espace… Et inversement, on peut dire que la modification de la structure de l’espace «crée» la matière; comme Parménide vingt siècles plus tôt, Einstein va être conduit à déclarer: «L’espace vide sans matière n’existe pas», car la matière c’est encore de l’espace. (Jean. E. Charon – Du temps de l’espace et des Hommes. p.43.)

[78] La science prenait un caractère de phlus en plus abstrait, les images faisant place aux «formes mathématiques».

«La science d’aujourd’hui nous fait penser ce que jusque là nous nous étions bornés à voir. Elle nous dit: voyez par les yeux de l’esprit ce monde invisible».

Avec cette physique apparemment idéaliste, le monde invisible nous livrera ses réalités: la bombe et l’énergie atomique. (Les secrets de l’atome – page 28.)

[79] … La réalité physique se réduit à un ensemble d’équation hamiltoniennes. Le vieux matérialsme est mort et même les électrons qui pour un temps ont remplacé les particules matérielles, ne sont plus que des fantômes sans corp, de simples formes d’onde. (W. Dampier – Histoire de la Science – page 563.)

… Les évènements physiques et mentaux peuvent former un ensemble causal. – Ib.567.

[80] Many outstanding scientists have written down their philosophical views among them Einstein, Heisenberg, Von Weizsacker, Schrödiger, Eddington, Planck, Bridgman and Born.

David Halliday, Introductory Nuclear Physics, p.5.

… Tác phẩm về triết học của:

1)- Einstein: Philosopher-Scientist (Library of Living Philosophers 1949)

2)- Heisenberg: Philosophical Problems of Nuclear Science, Pantheon 1952

Physique et philosophie – Edition Abin Michel, Paris 1961.

3)- Von Weizsacker: The world view of physics.

4)- Shrödinger: Science and Humanism, Cambridge University

5)- Sir Arthur Eddington – The Philosophy of Physical Science, Cambridge University Press 1949.

[81] … Comme le soulignait Hadamard, «par un étrange phénomène, sans précédent dans l’histoire de la pensée, une science parvenue à l’état positif était en train de revenir à l’état métaphysique; et cette science était la plus ancienne, la plus simple, la plus parfaite de toutes, c’était la science mathématique».

Pierre Rousseau – Histoire de la Science, page 718.

…Si l’explication scientifique apparaît de plus en plus matérielle par sa référence fondamentale aux faits, elle est, par un autre aspect, de plus en plus «spirituelle» surtout en physique, la compréhension de la réalité matérielle est à chercher de plus en plus dans la voie de l’abstraction mathématique: ce sont les équations qui rendent le mieux compte de la nature profonde des choses… (Science et matérialisme, page 10.)

[82] Many learned men, among them Einstein, admit metaphysical element in their thinking.

David Halliday – Itroductory Nuclear Physics, p.5.

[83] … IIs avaient scruté avec méfiance les notions les plus évidentes, examiné à la loupe les conceptions intuitives, décortiqué les axioms et les postulats… Ils s’aperçurent ainsi que bien des idées manifestes et allaient de soi, vivaient sur une vieille mais fausse renommée…

Pierre Roussean – Histoire de la Science, page 718.

[84] … Ainsi donc le concept de déterminisme rigide déjà battu en brèche par l’introduction du calcul des probabilités, est mis en échec par le principe d’incertitude d’Heisenberg…

L’homme devant la science– page 184.

… C’était le fameux principe d’incertitude qui chassait le déterminisme de la microphysique.

Pierre Rousscau – Histoire de la Science, page 779.

[85] L’ancienne physique avait posé séparément le principe de la conservation de la matière et celui de la conservation de l’énergie; la relativité, en confondant énergie et matière, les unissait en un seul, en énonçant qu’était constante la quantité d’énergie de l’univers, cette énergie se montrait ici sous forme d’énergie proprement dite, là sous forme de matière.

Pierre Rousseau – Histoire de la Science, page 726.

[86] De même que Copernic et Galilée avaient destitué la terre de sa position au centre de l’univers, de même Darwin déboulonna l’homme du piédestal glacé et solitaire attribué à l’ange déchu et le força à reconnaître ses parents dans les petits frères de Saint François, les oiseaux.

W. Dampier – Histore de la science, p 375.

[87] Le vieil échafaudage légué par les générations passées craque de toutes parts. – La dignité humaine, page 251.

[88] L’alarme était donnée: toutes les notions de base étaient considérées comme suspectes, et l’on regardait d’un œil inquisiteur le superbe édifice mathématique où quarante siècles avaient déposé leur patène, mais où l’on devinait que certaines parties fléchissaient, que les poutres avaient été sabotées, et qui cachait çà et là d’inquiétantes malfarçons. (Pierre Rousseau - Histoire de la Science. Page. 720-721.)

… Du reste, ce n’est pas seulement l’édifice mathématique qui tombait en ruines. C’était tout le palais de la science. (Ib.721)

… La société tout entière mettait sa coquetterie à prendre le contrepied des idées de naguère. (Ib.724)

[89] Il y a dans notre esprit, explique Henri Poincaré, un certain nombre d’éléments entre lesquels, il peut choisir, par exemple, la géométrie d’Euclide, celle de Lobatchevski, celle de Riemann…

S’il élit la première, ce n’est pas parce qu’elle est plus vraie qu’une autre, c’est parce qu’elle s’adapte mieux à notre expérience du monde, parce qu’elle est plus commode.

Pierre Rousseau– Histoire de la Science. Page 722.

[90] This operational viewpoint is the basis of the philosophy.

… It is the role of theory to give, on the basis of as few hypotheses as possible, a simple description of as many experiments as possible. The question of the ultimate truth of the hypothesis simply does not arise.

… Theories and hypothesis may be replaced at any time by more useful one, i.e., by ones that describe more experiments or that describe the same experiments in a simpler way. Atoms, nuclei, and «fundamental particles» in general are hypothesis of greater or lesser usefulness.

David Halliday– Introductory Nuclear Physics. page 4.

[91] L’idéal qui se dégage du «vœu» exprimé par le congrès de la Ligue de l’Enseignement tenu à Amiens au mois de Septembre 1904, et dont nous n’avons pas fini de payer les conséquences, suffit à mettre ce fait en évidence: «Rejeter ce joug (le joug théologique et théocratique) pour la société et pour l’individu, est l’effort essentiel de l’esprit laïque. (L’Avenir de l’Esprit – page 277-278.)

[92] Il faut espérer qu’il se trouvera bientôt assez de courage et d’intelligence sur notre globe pour faire oublier un instant aux hommes les seuls intérêts personnels et économiques, et leur faire comprendre qu’à moins de l’asseoir sur des base solides, la civilisation dont ils sont si fier, s’effondrera.

Lecomte du Noüy – L’homme devant la science– page 233.

De l’Agnosticisme à la Foi– p.185.

… Je crois qu’on peut, sans crainte de se tromper, voir dans le décalage entre le développment de la connaissance et celui des qualités morales de l’homme, une des causes fondamentales de la crise mondiale… (De l’Agnosticisme à la Foi– page 166.)

[93] La confusion et l’irresponabilité existent dans le monde actuel parce que les hommes se sont bornés à copier aveuglément à obéir, à imiter servilement ce qui leur a été présenté.

Ce manque de sens critique, cette absence de richesse intérieure est à l’origine de tous les mouvements de masse et des catastrophes qu’il engendrent.

Etudes psychologiques de C.G. Jung à J.Krishnamurti, p.60.

[94] Affirmer que l’homme en tant qu’individu, est à piori incapable de ne compter que sur lui – comme le font de nombreux dogmes – engendrent l’exploitation de ceux qui profitent de sa prétendue faiblesse naturelle.

Etant incapable de trouver en lui, les richesses infinies qui résident cependant en lui, l’homme a réclamé les «chefs» et les miracles extérieurs…

…Là où cesse le jugement individuel, là où les facultés d’autocritique se trouvent obnubilées, les hommes s’identifiant aux idées qu’ils imitent, deviennent fanatiques d’un système au nom duquel s’excuseront les crimes les plus odieux. L’histoire nous en fourmit d’innombrables témoignages.

Etudes psychologiques de C.G. Jung à J. Krishnamurti– page 60-61.