[1] L’évolution continue de nos jours, non plus sur le plan physiologique ou anatomique, mais sur le plan spirituel et moral. (Cf. L’Homme et sa Destinée, page 178)

[2] Nous sommes à l’aube d’une nouvelle phase dé l’évolution. (Ib. page 178)

[3] Il s’agit de prépaper pour l’avenir des générations morales.

Si l’humanité accomplit cet effort, elle contribuera à l’avènement de la conscience supérieure, avant-garde de la race pure et spirituelle destinée à faire un jour son apparition. (Cf. L’Homme et sa Destinée, page 255)

[4] La lutte animale contre la nature, contre les éléments et contre l’ennemi, la «lutte pour la vie» dont s’est enfin dégagée la forme humaine après dix millions de siècles, se transforme en une lutte de l’homme contre ce qui subsiste en lui de l’animal. (L’Homme et sa Destinée p. 197.)

… Nous avons montré que ce progrès était lié à l’effort individuel effectué dans le but de libérer l’esprit de l’esclavage endocrinien hérité de nos ancêtres animaux. Nous venons de tenter … de montrer qu’un combat semblable est en train de se livrer entre l’intelligence abstractive, la plus haute forme de l’activité intellectuelle et les sentiments dont l’origine peut, elle aussi, se trouver dans notre patrimoine ancestral.

L’homme s’ennoblit par l’effort qu’il fait pour sortir victorieux de cette double lutte dont le prix est la dignité humaine et la spiritualité. (La Dignité Humaine, page 121.)

[5] La tradition, mécanisme humaine de l’évolution. (L’Homme et sa Destinée page 203.)

[6] En tous les cas, il est évident que le véritable but de la civilisation doit être d’aider l’homme à s’amoliorer de toutes les façons et non d’inventer des engines destinés à réduire l’effort physique. (Ib. p. 249.)

… D’innombrables essais furent nécessaires pour donner à l’homme sa forme définitive, de même la civilisation devra tâtonner pour atteindre à son but encore lointain: l’avènement d’une conscience supérieure. (Ib. p. 249.)

[7] La parole articulée à elle seule a déjà considérablement raccourci le temps nécessaire à certaines adaptations. (Ib. page 207)

… La parole et la tradition fabriquent des réflexes conditionnés… (Ibid. page 207)

[8] La contribution de l’homme fut manifestement la complexité du cerveau et dans ce cerveau les centres de la parole, les activités intellectuelles, esthétiques, morales et spirituelles. C’est donc par le cerveau que l’homme doit évoluer. (Ib. page 208)

(Cf. La Dignité humaine, page 79.)

[9] Cela signifie que chaque homme sera mis en face du même dilemme, que chaque homme devra affronter le même conflit et qu’il n’en sortira vainqueur qu’à la condition d’écraser en lui les impulsions animales et de se consacrer au triomphe de l’esprit. Ainsi il remplira sa mission d’homme et concourra au plan divin qui tend à produire un être spirituellement parfait… (L’Homme et sa Destinée, page 197.)

[10] Personne n’a le droit de substituer sa propre conscience à celle d’autrui, car le progrès dépend de l’effort personnel, et supprimer cet effort constitue un crime…

C’est dans l’intensité de cet effort, et non pas dans sa forme ni son résultat que se révèle véritable degré d’humanisation. (L’Homme et sa Destinée, page 189.)

[11] La liberté est donc réelle, puisque Dieu lui-même n’a pas voulu l’entraver. Elle est nécessaire, puisque sans elle, l’homme ne peut progresser, ne peut évoluer. (L’Homme et sa Destinée, page 197)

[12] Le bien, c’est ce qui contribue au progrès de l’évolution ascendante et ce qui nous détache de l’animal pour nous entraîner vers la liberté.

Le mal, c’est ce qui s’oppose à l’évolution et lui échappe par une régression vers la servitude ancestrale, vers la bête. (L’Homme et sa Destinée, page 223)

[13] La superstition peut être considérée comme la première tentative maladroite de l’esprit hominien vers la religion. (La Dignité Humaine, page 129)

[14] Dịch, biến dịch dã, tùy thời biến dịch dĩ tòng đạo dã… Tương tỉ hậu nhân diên lưu nhi cầu nguyên.

易 變 易 也, 隨 時 變 易 以 從 道 也 … 將 俾 後 人 沿 流 而 求 源 .

Chu Dịch Trình Tử truyện tự, trang 4a-4b.

[15] La nature entière se révèle à nous comme un système en état de transformation continuelle. L’Eglise a été contrainte de le reconnaître en acceptant successivement le système de Copernic et l’évolution.

Elle a ainsi admis au XIXè siècle, l’imprécision de la Bible et la possibilité de son adaptation aux faits scientifiques bien établis. (Cf. La Dignité Humaine, p.223)

[16] Au temps de l’gnorance, les religions pouvaient se permettre d’être extérieures, Je veux dire par là, que la forme, les rites, les cérémonies suffisaient à discipliner la masse… (La Dignité Humaine, page 145)

[17] Ceci explique comment et pourquoi les religions, contraintes d’attirer à elles le plus grand nombre possible de fidèles, offrirent aux masses un idéal utilitaire mais médiocre…

Le gain du Paradis est un objectif populaire qui a sans doute, comme le dit Renan obtenu du bon gorille des résultats surprenants. (Ib. page 141)

[18] … Les religions ont inventé un enfer qui a un peu perdu de sa terreur d’aujourd hui. (La Dignité Humaine, p. 211)

[19] N’oublions pas cependant que l’humanité doit, en moyenne, se perfectionner non par l’obéissance aux règles extérieures, mais par un profonde amélioration, et que ses progrès ne dépendent que d’elle-même … (L’Homme et sa Destinée, page 345)

[20] … Au temps de la connaissance, les religions doivent devenir intérieures. (La Dignité Humaine page 145)

[21] Cela ne peut signifier un châtiment arbitraire imposé à tous les descendants de l’homme, mais bien que l’être humain actuel n’est pas encore parvenu au degré de perfection qu’il doit atteindre. (L’Homme et sa Destinée, page 196)

[22] Le péché originel… pourrait être interprèté comme l’aurore de la conscience humaine dans l’être encore primitif… (L’Avenir de l’Esprit, page 220)

[23] … Dieu «insuffla dans ses narines le souffle de vie» et l’homme devint une âme vivante, ce que pourrait être considéré comme significant que Dieu lui donne – et à lui seul – une conscience, c’est-à-dire la liberté de choix. (L’Homme et sa Destinée, page 194)

[24] Le péché orginel n’est rien autre que la soumission animale aux appétits et le mépris de la dignité humaine. (L’Homme et sa Destinée, page 201)

[25] Encore une fois, n’oublions pas que l’homme parfait n’est pas un mythe. Il a existé en la personne de Jésus. (L’Homme et sa Destinée, page 290)

… Ainsi le Christ peut être assimilé à une des formes intermédiaires transitionnelles en avance d’un million d’années peut être sur l’évolution, venu parmi nous pour nous empêcher de désespérer et nous prouver que nos efforts peuvent et doivent aboutir.

L’Homme et sa Destinée, page 198

Cf. La Dignité Humaine, page 194

L’Avenir de l’Esprit, page 259

Định mệnh con người, trang 240.

[26] Cf. Note 2.

… Cependant un tout petit nombre de précurseurs en différents points du globe ont su penser cosmiquement et il se trouve que c’est leur sillage qui a orienté la marche de l’humanité. Nous avançons dans le sillage du plus grand d’entre eux. Bien que mort depuis près de vingt siècles, il est toujours loin devant nous, et nous le suivons péniblement… (La Dignité Humaine, page 145)

[27] … L’idée que certaines croyances et pratiques orthodoxes de nos jours avaient évolué à partir de cultes primitifs avait été émise, entre autre par Hume et Herder. Mais cette idée ne donna vraiment naissance à l’étude comparée des religions que sous l’aiguillon de l’œuvre darwinienne. (Cf. W. Dampier, Histoire de la Science, p.377)

[28] Frazer tác giả cuốn «The Golden Bough» và «Adonis, Attis, Osiris» (Londres).

Cf. Dignité Humaine, page 139.

[29] Cf. Dignité Humaine, page 137, 144.

[30] Cf. Dignité Humaine, page 137, 144.

[31] … Une grande partie du Christianisme n’est qu’une idolâtrie déguisée et il n’est pas exagéré de considérer cette religion comme la dernière forteresse restée au pouvoir des dieux antiques. Pour tout dire, l’adoration de ces divinités ancestrales n’a jamais cessé; elle survit dans nos cultes chrétiens où nous nous adonnons à notre insu, aux mythes du paganisme.»

(Cf. The Paganism in the Christianity – London 1928

Traduction française par A. Flournoy, Paris 1934.

Survivances païennes dans le monde chrétien).

                Cf. La Dignité Humaine, page 137.

[32] En Phrygie, en Gaule, en Italie et dans les autres pays où fleurissait le culte d’Attis, les chrétiens adoptèrent le 25 Mars pour célébrer l’anniversaire de la Passion… (La Dignité Humaine, page 138-139)

… La passage du culte d’Attis au culte du Christ s’effectua presque sans transition. (Ib. page 139)

[33] Le plus puissant rival du Christianisme fut, pendant trois cent cinquante années, le Mithracisme, introduit à Rome par des marins de Cicilie vers 68 avant J.C. Le Dieu Mithra aurait mené une existance terrestre et aurait été mis à mort pour le bien de l’humanité. (Ib. page 39)

[34] C’était la légende d’Attis «le bon berger», demi-dieu souriant, tantôt considéré comme le fils de Cybèle, la Grand Mère, tantôt comme le fils de la vierge Nana qui le conçut miraculeusement sans s’être unie à un mortel. Attis mourut (d’une blessure au pied) et ressuscita. L’anniversaire de ces évènements était célébré du 22 au 25 Mars. En Phrygie, en Gaule, en Italie, et dans les autres pays où fleurissait le culte d’Attis, les chrétiens adoptèrent le 25 Mars pour célébrer l’anniversaire de la Passion.

(Cf. Erazer, Adonis – Attis – Osiris, Londres).

La Dignité Humaine – page 139

[35] Le Sabbat hébraïque fut remplacé par le Dimanche (Sunday), jour du Soleil, jour de Mithra aussi appelé Dominus.

Le 25/12 était l’anniversaire du Dieu Solaire et particulièrement celui de Mithra et ce n’est que depuis le 4è siècle que ce jour fut adopté pour la date – inconnue – de la naissance de Jésus. (La Dignité Humaine, page 139)

[36] Prenons par exemple, la légende de l’Immaculée conception qui apparaît pour la première fois dans l’Evangile de Luc (environ cent ans après J.C)… La succès de cette légende est compréhensible, car la mythologie fourmillait de faits semblables et la masse du people aimait ce mystère qu’elle imposa à l’Église: celle-ci résista, mais dut enfin céder en mil huit cent cinquante quatre, date où elle adopta officiellement ce dogme qui enlève toute humanité à Jésus et supprime ainsi la valeur symbolique de sa maîtrise sur la chair. (La Dignité Humaine, page 138.)

[37] L’humanité est loin d’avoir dépassé le stade de l’enfance le stade des livres illustrés. Peut-on, dans son ensemble, blâmer l’Eglise d’avoir quelquefois emprunté les images appartenant à une autre histoire et de les avoir incorporées à la sienne? (La Dignité Humaine, page 143)

[38] Ceci implique… une enification et une clarification des religious car celles-ci doivent débarrasser leurs rites des restes de souillure superstitieuse, qui, plus que le principe de la divinité, ont écarté de la religion nombre d’honnêtes gens. (La Dignité Humaine, page 367)

[39] D’ailleurs, croyance en Dieu, aujourd’hui comme au temps de Saint Paul et de Saint Jacques se résume en très peu de choses. Une admirable définition en a été donnée par un grand écrivain chrétien, Miguel de Unamuno: «Croise en Dieu, c’est désirer son existence et, qui plus est agir comme s’il existait.» (L’Homme et sa Destinée, page 225)

… L’esprit religieux est en nous. (L’Homme et sa Destinée, page 292)

[40] … Souvenons nous que la lumière est au-dedans de nous, et que toute tentative pour la trouver au dehors est vaine. (La Dignité Humaine, page 122)

Puisse-t-il surtout ne pas oublier que l’étincelle divine est en lui. (L’Homme et sa Destinée, page 437)

… C’est … dans ce qu’il y a de divin en home et non dans ce qu’il a d’humain dans les doctrines qu’il faut chercher l’unité des religions. (La Dignité Humaine, page 200)

[41] «La pure religion, vierge de toute souillure devant Dieu le Père, consiste en ceci: réconforter l’orphelin et la veuve dans leur affliction et ne pas se laisser atteindre par la pollution du monde.» (La Dignité Humaine, p.142 – Epitre de Saint Jacques I-27)

[42] Le but suprême est l’amélioration morale de l’individu par l’effort personnel sincère et éclairé… (La Dignité Humaine, page 211)

Chaque homme doit tendre à se rapprocher, dans la mesure de ses moyens, de l’idéal humain le plus parfait. C’est-à-dire pour nous le Christ. (La Dignité Humaine, page 219)

… L’homme doit continuer d’évoluer vers la spiritualité. (La Dignité Humaine, page 173)

… Cette convergence de la volonté de Dieu et de la volonté de l’homme prend une signification profonde. (Ib. page 163)

[43] Le «complexe religieux» des peuples, qui se manifeste souvent par la superstition et l’idolâtrie, avait adopté toues les légendes anciennes quelle que fût leur origine, les avait embellies et compliquées, adaptées à ses goûts, à ses moeurs et peu à peu cimentées en un ensemble solide… (La Dignité Humaine.)

[44] Malheureusement la grande majorité des hommes n’a pas dépassé le stade de l’enfance au point de vue morale. (La Dignité Humaine, page 178)

[45] Ainsi s’explique le fait que les superstitions, transmises par la tradition, outil humain de l’évolution, s’élève comme des barricades sur la route du progrès. (La Dignité Humaine, page 136)

[46] Et au-dessus de toute cette idolâtrie enfantée par la superstition primitive et modelée par les cerveaux incultes de la foule suivant des formes simples étonnement parentes, plane la haute doctrine du Christ, pure de tout souvenir ancestral, encore hors de portée pour la commun des mortels. (La Dignité Humaine, page 146)

[47] Mais nous savons que la transformation d’une telle masse ne peut commencer que par des individus en général très peu répandus, voir uniques, et que leurs comtemporains moins bien doués constituent seulement la matière brute qui fournira éventuellement d’autres individus mutants, ou rassemblera et transmettra, au moyen de la tradition, le progrès enfanté par quelques cerveaux plus évolués. (L’Homme et sa Destinée, page 267)

[48] Le rôle de la masse d’un peuple ne se borne pas à manger à travailler pour vivre, ou à suivre aveuglement un chef. Son rôle la plus important consiste à produire des grands hommes ces grands hommes qui orienteront sa marche indécise et concrétiseront les qualités qu’on attribuera au peuple tout entier. (L’Homme devant la Science, page 204)

[49] Le rôle de ceux qui sont irréversiblement évolués consiste à protéger la foule contre elle-même, à maintenir et à répandre l’idéal de la dignité humaine. Ceux-là ne disparaîtront jamais, car l’évolution doit continuer… Mais ils peuvent être réduits à une poignée d’hommes contraints pour sauver leur vie et leur foi, de se réfugier dans un désert. (La Dignité Humaine, page 132)

[50] … L’évolution se poursuivrait dans l’homme et par lui sur le plan intellectuel, spirituel et moral… Ce progrès est lié à l’effort individuel effectué dans le but de libérer l’esprit de l’esclavage endocrinien.

… Un combat semblable est en train de se livrer entre l’intelligence abstractive, la plus haute forme de l’activité intellectuelle et les sentiments dont l’origine peut, elle aussi, se trouver dans notre patrimoine ancestral. (La Dignité Humaine, page 121)

… L’homme s’ennoblit par l’effort qu’il fait pour sortir victorieux de cette double lutte dont le prix est la dignité humaine et la spiritualité. (Ib. page 121)

[51] Le drame le plus fréquent de l’homme moyen est qu’il ne sait pas vouloir. Quand un homme réussit à savoir exactement ce qu’il veut, sa volonté d’exécution devient irrésistible. C’est l’hésitation le calcul mental de l’intérêt, le marchandage avec soi-même, la comparaison raisonnable du pour et du contre qui affaiblissent la volonté jusqu’à l’annihiler. (La Dignité Humaine, page 166)

… Flaçons toujours notre but trop haut pour pouvoir l’atteindre et quelle que soit la nature de nos travaux, souvenons-nous que la lumière est au dedans de nous. (La Dignité Humaine, page 122)

[52] Il doit non seulement transmettre la tradition… Mais il a le devoir d’améliorer cette tradition, de la compléter, de la perfectionner, ce n’est que lui et ses pareils qui peuvent le faire. (L’Avenir de l’Esprit, page 28)

[53] En d’autres termes, que le but moral et le rôle social du savant doit être la réalisation du rêve du Renan: l’élaboration d’un «catéchisme désormais acceptable». (La Dignité Humaine, page 148)

[54] Il n’a pas le droit de se décharger de cette noble responsabilité sur des êtres médiocres qui sont administrativement investis de la fonction d’instruire les enfants et les jeunes. Ceux-là sont chargés de transmettre la tradition telle qu’on la leur enseignée. Ils régurgitent sans les avoir digérés, ni assimilés les éléments standards qui forment la trame actuelle de notre vie économique et sociale. (L’Avenir de l’Esprit, page 268-269)

[55] C’est dans les formes que les religions s’opposent les unes aux autres dans les détails matériels du culte et dans les interprétations humaines des symboles. Toutes sont d’accord sur l’existence de Dieu, sur les vertus et sur les règles morales. La pureté, la bonté, la beauté, la foi sont partout vénérées. Or c’est elles qu’il s’agit de faire régner… (L’Avenir de l’Esprit, page 265 – Cf. L’Homme et sa Destinée, page 294-295)

[56] Il est important par dessus tout, d’abattre les barrières de papier camouflées en fer qui, hélas ! se dressent entre les hommes et sterilisent leurs efforts en un temps où il leur serait plus que jamais nécessaire de coordonner leurs forces pour modeler l’avenir.

(L’Homme et sa Destinée, page 387)

[57] C’est dans ce qu’il y a de divin en l’homme, et non dans ce qu’il y a d’humain dans les doctrines qu’il faut chercher l’unité des religions. (La Dignité Humaine, page 200)

[58] Chose extrêmement curieuse, le téléfinalisme recoupe ici la pensée bouddhique moderne, comme on peut, s’en rendre compte par le passage suivant extrait des écrits d’un grand penseur hindou Shri Aurobindo …

( Cf. La Dignité Humaine, page 217)

.. Cf. Ib. page 221

[59] Ceux qui les (les Mormons) forçaient à fuir étaient des chrétiens aussi, des protestants et des catholiques. Ce jour-là, ils (les protestants et les catholiques) étaient moins grands que les Mormons. (L’Avenir de l’Esprit.)

[60] En naissant, tu pleurais et l’on riait autour de toi, conduis ta vie de telle sorte qu’à la mort, tu souries et que tout le monde pleure. (Devise musulmane).

La Dignité Humaine, page 256

[61] Il importe maintenant que les efforts rationnels (science) et intuitifs (religions) se confondent… (La Dignitée Humaine, page 210)

[62] … Livrée à elle-même, l’intelligence est dangereuse… Elle a conduit non seulement au matérialisme, mais à des monstruosités. (L’Homme et sa Destinée, pages 253-254.)

… Si l’intelligence devait régner seule, tous les traits humains dont nous sommes fiers – le sens du devoir, de la liberté, de la dignité, de la beauté, de l’effort désintéressé – disparaîtraient petit à petit et se perdraient dant l’oubli jusqu’à ce que la civilisation sombre, sans même jeter une dernière lueur. (L’Homme et sa Destinée, pages 405-406.)

[63] La société doit être digne de l’homme et l’homme ne doit pas être dominé par la société.

(La Dignité Humaine, page 252.)

… Ce principe général si logique … consiste à envisager la solution de tous les problèmes humains à travers l’individu, en le considérant comme l’élément actif de la perfection des organismes auxquels il s’incorpore. (La Dignité Humaine, page 252.)

[64] Dans la nature, dans l’évolution c’est l’homme seul qui compte et que les évènements sociaux suivent son évolution psychologique. (Ib. page 25.)

[65] … Rien de permanent ne se construit qui n’est pas la conséquence d’une transformation préalable profonde dans l’âme individuelle et que cette transformation doit être à la fois le centre et le but de tous les efforts. (La Dignité Humaine, page 252-253.)

[66] Il faux bâtir la Paix en reconstruisant l’homme par l’intérieur et non pas en édifiant des structures extérieures. La source de toute guerre, la source de tout mal gît en nous. Aucune protection extérieure ne sera efficace si l’ennemi tapi au fond des cœurs est autorisé à survivre. (La Dignité Humaine, page 251.)

[67] Từ đây sấp xuống, xin luợc dịch từ trang 210 đến trang 226 trong quyển Giá trị con người.

[68] Từ trước tới nay khoa học từ chối không chấp nhận những hiện tượng nào mà không thể trực tiếp quan sát được, đo luờng được.

… Dans ses raisonnements, Einstein invoqua continuellement un principe nouveau qu’on pourrait appeler «le principe de St Thomas» et qui refuse non seulement de prendre en considération ce qui est inobservable, mais de lui accorder même l’existence logique.

(René Sudre, Les Nouvelles Enigmas de l’Univers p. 80.)

[69] Le domaine psychique, moral et spirituel se trouve donc incorporé au domaine scientifique et la science rejoint enfin cette autre activité intellectuelle purement basée sur l’intuition qui aboutit aux religions. (La Dignité Humaine, p.210)

[70] Il importe maintenant que les efforts rationnels et intuitifs se confondent, ceci impose d’abord un élargissement de la science, mais aussi une épuration des religions, car elles doivent se débarrasser de tout ce qui demeure de pollution païenne dans leurs rites. Non pas brutalement, certes, mais progressivement. (La Dignité Humaine, p.21)

[71] … Et l’on ne doit pas lui (à la foule) fermettre indéfiniment de se reposer sur une religion qui prend sa source dans une idolâtrie anthropomorphique et est incapable d’entraîner une profonde amélioration morale. (La Dignité Humaine, p. 211)

[72] L’existence de deux religions, ésotérique et exotérique, est admissible à condition que la forme exotérique respecte la pureté et la rigueur de la tradition ésotérique et ne totère pas, par faiblesse, des pratiques susceptibles de jeter le discrédit sur le dogme. (La Dignité Humaine, p. 211)

[73] Rappelons-nous ce qu’écrivait Renan: «Si jamais le culte de Jésus s’affaiblit dans le monde, ce sera à cause des faits qui ont fait croire en lui.» Il ne faut pas que la poursuite de la quantité fasse perdre de vue la qualité, il ne faut pas que le désir de s’étendre en surface et de gagner un nombre immense de fidèles fasse oublier que le but surprême est l’améliorarion de l’individu par l’effort personnel sincère et éclairé, non l’obédience plus ou moins superstitieuse à des rites extérieurs considérés comme une assurance gratuite contre les malheurs éventuels… (La Dignité Humaine, p. 211)

[74] … Il est bien clair que l’instituteur, laïque, prosélyte, d’une foi matérialiste périmée au point de vue scientifique, à de rares exceptions près, représente un danger qui s’est déjà matérialisé plusieurs fois. (La Dignité Humaine, p. 212)

[75] Si nous devons former les générations futeurs rationnellement, nous sommes en droit d’exiger que ce rationnalisme soit totalement rationnel, conforme à état actuel de nos connaissances, et non pas inspiré par une science vieille de cinquante ans. Le rationnalisme ne doit pas être un pavillon qui couvre une merchandise, un domino sous lequel se dissimule une mystique politique. (La Dignité Humaine, p. 213)

[76] Une autre conséquence philosophique du téléfinalisme est la disscociation du corps et de l’esprit, dissociation considérée, non plus comme un acte de foi, mais comme un fait scientifique puisque dorénavant c’est l’esprit, non le corps qui évolue. (La Dignité Humaine, p. 213)

[77] Il ne s’agit pas d’une dissociation au sens où l’entendait les «animists» de jadis. Il n’est pas question de faire de l’âme une entité indépendante du corps et l’habitant. Scientifiquement cette attitude est indéfendable – mais d’autre part, l’attitude purement mécaniste, moniste, nous l’avons montré dans notre précédent ouvrage, n’est soutenable qu’en tant que profession de foi, ce qui est également antiscientifique … ibid. 213

… Nous nous trouvons en face d’un phénomène autonome dont les rouages ressortissent encore aux lois de la matière vivante, mais dont l’activité est soumise à d’autres disciplines dérivées de cette activité même, et directement dépendantes des lois transcendantes de l’évolution… Ib. 215.

Or, comme nous l’avons dit précédemment, c’est bien le cerveau qui se perfectionne matériellement. Mais il est parvenu au point où son activité se manifeste sur un plan supérieur, par des faits psychologique… Ib.215.

[78] À partir du moment où nous acceptions cette dissociation … l’élément subjectif, psychique devient prépondérant une sorte d’autocatalyse est amorcée. Les formes extérieures de la foi, la dévotion, les rites, les manifestations du culte passent au second plan: ce temple intérieur prend la première place … (La Dignité Humaine, p. 21.)

… «La loi est écrite dans les cœurs.» (Paul, Romains 2, 15).

«Le temple de Dieu est saint, et vous êtes ce temple.» (dto Cor. 3, 17, dto. Galates 5, 6).

La Dignité Humaine 216.

[79] … La sincérité, la volonté de se surpasser moralement pour jouer son rôle dans l’œuvre divine, la conscience de la dignité humaine au Créateur, sont des actes de foi plus efficace que la fidélité aux offices. (La Dignité Humaine, p. 216)

… Những lời của Lecomte du Noüy làm chúng ta nhớ lại mấy lời Thánh Kinh:

«Dân này lấy miệng thờ Ta,

Nhưng mà lòng họ cách xa muôn trùng,

Phụng thờ hình hạc luống công,

Giáo điều giảng dạy toàn lòng nhân vi.»

(Phúc âm Matthieu 15, 8, 9).

… Đấng Tối Cao chẳng ở trong những nhà do tay con người tạo dựng. (Công vụ sứ đồ 7, 48).

Thiên chúa đã dựng nên thế giới và mọi vật trong đó, là Chúa của trời đất chẳng ngụ tại đền thờ do tay người tạo dựng nên đâu. (Công vụ sứ đồ 17, 24).

[80] Je ne prétends nullement que cet effort individuel soit suffisant, mais il est nécessaire…

… De même, au cours de l’évolution psychique, il faut cette intervention ( de l’Anti-hasard), pour sélectionner et fixer les caractères transmis… (Ib. 216).

[81] Comme le mécanisme n’est plus identique et que la lente acquisition des caractères nouveaux par le jeu du hasard, des mutations, de l’adaptation, de la sélection naturelle est remplacée par l’effort individuel et la tradition, comme ce nouveau processus est infiniment plus rapide, l’intervention est de nature différente et se manifeste plus économiquement, c’est-à-dire avec moins de pertes, moins de gâchage pour ainsi dire …

Ib. 216, 217.

[82] Chose extrêmement curieuse le téléfinalisme recoupe ici la pensée

bouddhique moderne, comme on peut s’en rendre compte par le passage suivant extrait des écrits d’un grand penseur hindou, Shri Aurobindo.

«L’homme est surtout en surface, mais il y a en lui un être intérieur plein des plus grandes possibilités et qu’il se doit anjourd’hui d’éveiller.» (La Dignité Humaine, p. 217.)

[83] Car son influence actuelle quoique très réduite, ne l’en poussera pas moins à la constante poursuite d’une beauté, d’une harmonie, d’une puissance et d’une connaissance plus hautes.

Tandis que les premières étapes de l’évolution étaient acceptées sans volonté consciente par la plante et l’animal, dans l’homme, la Nature devient capable d’évoluer par une volonté consciente dans l’être. (Ib. 217.)

[84] Ce n’est cependant pas par la volonté mentale dans l’homme que ceci peut être pleinement réalisé, car il est seulement permis au mental d’aller jusqu’à un certain point au delà duquel, il ne peut que se mouvoir en cercle. Une conversion doit se produire, une modification de la conscience par laquelle le mental se transforme en un principe plus élevé.

- Ib. 218.

- Teaching of Shri Aurobindo

- Arya Publishing House Calcutta.

[85] «L’homme peut devenir un surhomme, non pas en vertu d’un effort ou d’un sâdhana, qu’il accomplit, mais seulement lorsque se complète le cours de l’évolution propre à la nature. De même que l’homme a évolué à partir de l’animal, de même le surhomme évoluera à partir de l’homme. Ib. 218.

[86] La seule différence est que les animaux ne prirent aucune part consciente à leur évolution, mais furent poussés par une impulsion subconsciente. Dans l’homme, la nature s’est élevée à la conscience de soi, et l’étape suivante dans l’évolution se fera avec la coopération de l’homme. Ib. 218.

[87] C’est la nature elle-même qui conduit l’homme dans son ascension; toutes les disciplines morales et spirituelles du passé ont, de diverses manières préparé la race pour cette montée finale. (La Dignité Humaine, p. 218.)

[88] Ce que l’homme doit fournir est sa foi, sa foi dans les possibilités et dans la puissance qui sont à l’œuvre derrière lui, sa sincérité à rejeter tous les mouvements inférieurs de la nature qui font obstacle à la réalisation divine et enfin une aspiration fixe et sans défaillance. (Ib. 218.)

[89] Chanque homme doit tendre à se rapprocher, dans la mesure de ses moyens, de l’idéal humain le plus parfait – c’est-à-dire pour nous le Christ non seulement dans le but égoïste d’atteindre la paix de l’âme, le bonheur intérieur et l’immortalité par intégration à l’œuvre divine, mais dans le but de contribuer à cette œuvre, de préparer l’avènement de la race supérieure, promise pas l’évolution. (La Dignité Humaine, p. 219.)

[90] Les morales socialistes ont toujours fait preuve d’une pauvreté d’imagination déplorable. Non seulement, elles négligeaient complètement la psychologie humaine et son infinite richesse, mais elles ne préconisaient jamais que des adaptations des modifications de systèmes existants, en respectant toujours la notion dangereuse de groupe politique, qui finit inévitablement par aboutir à des conflits économiques et à des guerres. (Ib. 210)

[91] La source de tout mal est dans la substance même de l’homme. (La Dignité Humaine 220)

[92] C’est parce qu’elles savant cela et qu’elles possèdent une connaissance profonde de la nature humaine que les religions ont inventé un enfer, qui a un peu perdu de sa terreur aujourd’hui. Mais la religion catholique elle-même n’a pas toujours obtenu les résultats les plus moraux: Philippe d’Espagne, fervent chrétien, se demandait à l’heure de sa mort, si les quelques revers qui avaient accompagné la fin de sa vie n’étaient pas dûs à ce qu’il n’avait pas fait brûler assez d’hérétiques. Qu’aurait répondu le Christ, si la question lui eut été pesée? (La Dignité Humaine, p. 221)

[93] La plus importante est peut-être le retour aux principes fondamentaux du christianisme, et la nécessité de la lutte contre les superstitions qui s’infiltrent dans la doctrine et menacent son avenir. (La Dignité Humaine, p. 221)

[94] Nous avons montré comment cette symbiose s’est installée et comment les efforts de l’Eglise avaient été paralysées par la multiplicité et la ténacité des légendes païennes dont les origines remontent à une haute antiquité. Nous avons vu pourquoi l’Eglise avait été forcée de tolérer certaines pratiques idolâtriques profondément enracinées, estimant plus sage de les assimiler en les christianisant, plutôt que de les rejecter entièrement, ce qui aurait écarté un nombre immense de fidèles. (Ib.221)

[95] Cf. La Dignité Humaine p. 221-222

[96] La Dignité Humaine, p. 222

[97] Il y a deux cent cinquante ans de cela, dira-t-on, mais c’était au nom du même Dieu, du même Livre. Aujourd’hui, le Livre est interprété différemment, mais le fanatisme et l’intotérance ne sont par morts. (La Dignité Humaine, p.222)

[98] Cf. La Dignité Humaine, p. 223.

[99] Cf. La Dignité Humaine, page 223.

[100] La nature entière se révèle à nous comme un système en état de transformation continuelle. L’Eglise a été contrainte de le reconnaître en acceptant successivement le système de Copernic et l’évolution. Elle a aussi admis, au XIXè siècle, l’imprécision de la Bible, et la possibilité de son adaption aux faits scientifiques bien établis. (La Dignité Humaine, p. 223)

[101] La Dignité Humaine, p. 223-224.

[102] La Dignité Humaine, p. 223.

[103] Ib. 225.

[104] Cf. La Dignité Humaine, p. 226.

[105] Cf. La Dignité Humaine, p. 226.

[106] Cf. La Dignité Humaine, p. 227.